Prière devant l'océan

  La Prière de Cécile Périn devant l'océan « Accordez-moi, Seigneur, au seuil de la vieillesse »   Accordez-moi, Seigneur, au seuil de la vieillesse, Si mes membres sont las, si mon front est pesant, De garder des yeux clairs où l'âme transparaisse Éblouie et limpide ainsi qu'aux premiers temps. Que dans le vent qui brise une cime trop frêle Je ne m'écroule pas, morne, sur l'horizon, Au bord de l'océan comme un moulin sans ailes Qui ne peut plus broyer les nouvelles moissons. Que je n'apporte pas un jour à la nature, Même s'il faut traîner sans force un corps perclus, Devant l'aube qui naît et s'emplit de murmures, Un esprit sans échos où rien ne vibre plus !    Ainsi soit-il. Cécile Périn (1877-1959) – « Prière devant l'océan », Océan, Le Divan

Prière pour marcher en la Présence de Dieu

Voici la Prière pour Adorer Dieu dans toutes ses Perfections et tous ses Ouvrages, et marcher toujours en sa Présence en mettant en pratique sa Sainte Loi. Créateur et Souverain Maître du Ciel et de la terre, nous venons d'apprendre à Vous connaître, autant qu'il est donné à des enfants ignorants et encore si faibles, de pénétrer vos Perfections infinies et incompréhensibles. Grand Dieu, que Vous êtes Puissant, Bon, Aimable, et en même temps Sage et Redoutable ! On vient de m'apprendre que Vous m'avez formé pour Vous aimer, Vous servir, et pour vivre ensuite éternellement avec Vous dans les Cieux... Moi, pauvre mortel ! Moi, petit enfant ! Je suis fait pour régner avec le Roi des rois ! Pourrais-je assez Vous remercier d'une destinée si consolante et si glorieuse ? Pardon, Seigneur, d'avoir méconnu, oublié, négligé jusqu'ici une Fin si belle, et tant de choses si intéressantes pour moi. Hélas, dès mes premiers pas je commençais déjà à m'égarer de la route qui doit me conduire à ma Fin dernière. Pardon, ô mon Dieu, de m'en être écarté. Oui, désormais je vais m'appliquer à Vous connaître, à m'instruire de votre Loi Sainte, à La mettre en pratique, à Vous aimer, à Vous servir fidèlement sur la terre pour Vous posséder un jour éternellement dans le Ciel. Ainsi soit-il. Révérend Père Jean Couturier (1731-1799)

Souvenez-vous

Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui avaient eu recours à votre protection, imploré votre assistance, réclamé votre secours, ait été abandonné. Animé d’une pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je cours vers vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds. Ô Mère du Verbe,  ne méprisez pas mes prières, mais accueillez-les favorablement et daignez les exaucer. Amen. Biblioteca Apostolica Vaticana